Violences à l’Assemblée nationale : Macky sermonne les députés de l’opposition

Le président de la République Macky Sall a regretté les incidents qui se sont passés lundi dernier, lors de l’élection du bureau de vote de l’Assemblée nationale. Le chef de l’Etat qui s’est adressé à la Nation, est d’avis qu’ « en détruisant du matériel et en viol la sacralité des lieux foulant ainsi au pied des dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une  extrême gravité, indigne d’une démocratie majeure ».

« L’échéance électoral du 31 juillet refermé, il n’y a plus à mes yeux de candidats de camps opposé mais des représentants du peuple élus par et pour le peuple. Il en est ainsi parce que d’est à l’ouest, du nord au sud, chaque voix citoyenne compte avec les même droits et la même dignité. Au demeurant, au-delà de nos convictions et de nos choix individuels, nous sommes un même peuple, nous avons la même histoire et le même destin », a déclaré le chef de l’Etat.

Qui a rappelé que : « La Nation sénégalaise reste une et indivisible. Nous sommes une seule et même famille. Le choc des idées et des ambitions ne doit jamais nous faire oublier notre vivre ensemble ».  

Voilà pourquoi, a pesté le chef de l’Eta, « je regrette profondément les incidents survenus à l’occasion de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale. Le spectacle désolant auquel certains se sont livrés dans l’enceinte de la représentation nationale ».

Pour Macky Sall,  « en détruisant du matériel et en violant la sacralité des lieux foulant ainsi au pied des dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une extrême gravité, indigne d’une démocratie majeure et indigne de la confiance du peuple ». Et, est convaincu le chef de l’Etat, « ce n’est pas certainement pas  ce que les citoyens qui ont voté dans le calme et la transparence attendent de leurs représentants. Il faut prendre garde»

Le président de la République a tenu à appeler les Sénégalais à prendre conscience de la chance « que nous avons de vivre dans la paix et la sécurité ».

« Dans un monde exténué par les déchirures de la guerre, de la violence et de l’extrémisme, nous devons mesurer la chance que nous avons de vivre dans la paix, la sécurité  et la stabilité. Nulle n’a le droit de détruire ce legs ancestral, notre bien commun. Il nous appartient plutôt de l’entretenir et de le transmettre aux générations futures, parce que les hommes passent mais la Nation sénégalaise demeure », a-t-il souligné.  

C’est la raison pour laquelle, « en vertu des charges constitutionnelles qui m’incombe, j’ai le devoir de nous rassembler autour de notre bien commun et notre commun vouloir de vie commune parce que c’est mon rôle de garantir l’unité nationale et du fonctionnement régulier de nos institutions ».

Autre point abordé dans le discours, c’est la formation d’un nouveau gouvernement prévue demain samedi.

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