Alors que la contre-offensive ukrainienne entre dans son quatrième mois, sans percée majeure à ce jour, le chef de la diplomatie Antony Blinken est arrivé ce matin à Kiev pour une visite surprise, la quatrième depuis le début de l’invasion. Une façon de réaffirmer le soutien de Washington, alors que le doute s’installe dans une partie de l’opinion américaine.
Quelques heures après l’attaque de missiles russes au-dessus de la capitale ukrainienne, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est descendu de son train à la gare de Kiev, avant d’aller se recueillir sur les tombes de soldats en compagnie de son homologue ukrainien. Lors de cette visite qui s’achèvera le jeudi 7 septembre, il rencontrera également le président Volodymyr Zelensky.
Lassitude ?
Au menu des discussions : la contre-offensive, bien sûr, qui a fait l’objet ces dernières semaines de débats animées entre les état-majors. Les progrès très difficiles des forces ukrainiennes créent un sentiment de lassitude dans l’opinion publique américaine, particulièrement chez les Républicains, face à la perspective d’une guerre longue.
Soutien réaffirmé
Par sa présence ici à Kiev, Antony Blinken réaffirme donc le soutien des États-Unis à l’Ukraine, et il devrait d’ailleurs annoncer une nouvelle enveloppe d’aide militaire. Et puis, autre sujet de ces rencontres : les exportations de grain ukrainien, quasiment à l’arrêt depuis que Moscou a dénoncé l’accord négocié l’année dernière par la Turquie et l’ONU, tout en multipliant les frappes sur les infrastructures portuaires. Cette nuit encore, l’armée russe a visé les ports du Danube, dernière fragile voie de sortie du blé ukrainien.
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