Le bilan humain du terrible incendie qui a quasiment rasé une ville sur l’île de Maui dépasse désormais les 100 morts, a annoncé mardi 15 août le gouverneur de l’archipel américain d’Hawaï, Josh Green.
« 101 vies ont désormais été perdues », a-t-il déclaré lors d’une adresse télévisée, en précisant que les secours ont désormais fouillé un peu plus d’un quart de la zone de recherches qu’ils doivent couvrir.
Ce feu est le plus meurtrier depuis plus d’un siècle aux États-Unis. La ville de Lahaina, sur la côte ouest de Maui a été quasiment entièrement engloutie par les flammes. Sur place, des milliers d’immeubles sont détruits et beaucoup ont été réduits en un simple tas de cendres grisâtres.
« C’est une très vieille ville, une ville historique, Lahaina était la capitale de la nation hawaïenne durant les années 1 800, témoigne Kris, Hawaïenne qui travaille avec l’association Upcountry Strong qui vient en aide aux personnes sinistrée, au micro de Juliette Pietraszewski du service international de RFI. Et si vous regardez sur internet, vous allez voir que cette petite ville est l’une des plus grandes destinations touristiques du monde. Cette petite ville a été là depuis toujours. On n’a jamais vu une chose pareille. On ne peut pas aller sur place pour le voir directement, donc on regarde seulement les photos dans les journaux et ça semble être une zone de guerre. Il n’y a plus rien. »
Et Kris d’expliquer le travail qui l’attend : « On a une liste de demandes, on place les gens dans des logements temporaires. Je m’occupe des installations pour le stockage et je place les biens à l’intérieur. Notre mission maintenant, c’est surtout de déplacer les résidences parce qu’on va surement avoir 5 000 personnes qui recherchent des logements dans une petite île comme la nôtre. On est un peu comme une force d’intervention. »
Il y avait 12 000 habitants dans l’ex-capitale du royaume de Hawaï. Elle compte désormais ses morts et les autorités ont déjà averti que le bilan humain pourrait encore considérablement s’alourdir au cours des prochains jours.
Les proches de personnes disparues sont encouragées à faire un test ADN pour faciliter l’identification des cadavres, qui sont souvent méconnaissables.
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