Un cas humain de fièvre hémorragique Crimée Congo a été confirmé le 21 avril 2023 au niveau du Centre hospitalier national Dalal Jamm de Guédiawaye, informe le ministère de la Santé dans un document. Marie Khemess Ngom Ndiaye annonce à cet effet, l’activation du Centre des Opérations d’Urgence sanitaire (COUS).
« Suite à la confirmation d’un cas humain de fièvre hémorragique Crimée Congo le 21 avril 2023 au niveau du Centre hospitalier national Dalal Jamm de Guédiawaye, le Centre des Opérations d’Urgence sanitaire (COUS) est activé», lit-on dans le document.
Dr Mamadou Moustapha DIOP, le Directeur de la Lutte contre la Maladie, est nommé Gestionnaire de l’Incident.
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), selon l’OMS, est une maladie courante provoquée par un virus (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridés, transmis par les tiques. Il provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère, avec un taux de létalité de 10 à 40%. Elle est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Asie, dans les pays en deçà du 50ème degré de latitude nord, limite géographique de la principale espèce vectorielle, une tique.
Bien qu’un vaccin inactivé, produit à partir de cervelle de souris, ait été mis au point contre la FHCC et utilisé à petite échelle en Europe orientale, il n’existe actuellement pas de vaccin à usage humain, sûr, efficace et disponible à grande échelle.
En l’absence de vaccin, le seul moyen de réduire le risque infectieux chez l’homme consiste à sensibiliser les populations aux facteurs de risque et à les instruire des mesures pouvant être prises pour diminuer l’exposition au virus.
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