Des vidéos montrant des fillettes habillées de manières indécentes dansant au rythme des tam-tams ont fait le tour de la toile lors d’un « sabar » (séance de tam-tam) organisé dans un quartier de Louga. La vidéo a suscité l’indignation de beaucoup de Sénégalais.
Une enquête n’a pas tardé à être ouverte par le Commissaire central de la capitale du Niambour, appuyé par les éléments de la police judiciaire, cinq (5) personnes ont été mises aux arrêts pour l’instant, dont des batteurs et les organisatrices de la cérémonie.
Après la publication de ses vidéos mettant en scène des fillettes dansant de manière extravagante sur les réseaux sociaux, beaucoup de Sénégalais ont fait des postes souhaitant que les personnes mêlées à cette affaire de mœurs soient sanctionnées.
Le procureur de la République près le tribunal hors classe de Dakar s’est autosaisi en activant la Division de la Cybercriminalité qui réprime toute effraction liée à Internet.
L’équipe d’enquêteurs composés des éléments de la division de cybercriminalité et des éléments du commissaire central de Louga ont réussi en un laps de temps à identifier le propriétaire du compte Tik Tok, ainsi 5 personnes ont été interpellées dont les batteurs de tam-tams et les organisatrices du « sabar », pour l’instant aucun chef d’inculpation n’est retenu contre eux, d’après le journal L’Observateur.
L’enquête suit toujours son cours, prochainement des arrestations sont fortement envisagées. Cependant, le procureur de la République près le tribunal de Louga suit de très près cette affaire ultrasensible impliquant des fillettes. Le chef de parquet sortira de sa réserve pour éclairer la lanterne de l’opinion, rapporte L’Obs.
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