Scandale sexuel : les deux responsables de l’APR, leur petite amie commune et les sextapes

Un scandale sexuel secoue Ourossogui. Il concerne Abdoulaye Ba et Ismaïla Dembélé, deux responsables de l’APR de la localité. Ils ont été piégés par Haby Ibrahima Dia, une commerçante de 38 ans, qui sortait avec eux en même temps.

Abdoulaye Ba a été filmé nu lors d’un appel vidéo avec cette dernière. Les images de Ismaïla Dembélé, dans la même position délicate, ont été captées alors qu’il se trouvait dans une chambre d’hôtel avec la dame en question.

D’après Les Échos, qui révèle cette affaire dans son édition de ce jeudi, Haby Ibrahima Dia a voulu faire chanter ses deux petits-amis en utilisant leurs nudes. Le journal rapporte qu’elle a ainsi demandé 500 000 francs CFA au premier et 6 millions au second en passant par sa sœur «Oumou» (68 ans) à qui elle a confié les images de Dembélé.

Malheureusement pour les deux sœurs, les deux responsables de l’APR n’ont pas cédé au chantage. Après avoir constaté que leurs sextapes étaient sur la place publique, ils ont déposé plainte.

Les mises en cause ont été arrêtées et inculpées. Elles ont comparu hier, mercredi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour collecte illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et tentative d’extorsion de fonds.

Après avoir reconnu les faits à la barre, elles ont été reconnues coupables. Haby Ibrahima Dia a écopé de deux ans de prison dont quatre mois ferme. Sa sœur, pour sa part, s’en est sortie avec deux ans dont deux mois ferme.

Malheureusement pour leurs victimes, le mal est déjà fait. Surtout pour Abdoulaye Ba, qui est principal dans un collège à Ourossogui. «Mon client n’ose pas sortir de chez lui, regrette Me Abdoulaye Tall, l’avocat de ce dernier, repris par Les Échos. La vidéo est en train de circuler dans tout Ourossogui. Il a fait l’objet d’une nouvelle affectation, mais il ne peut pas prendre service. On a tenté de le détruire pour des raisons purement politiques.»

La robe noire ajoute : «On a donné la vidéo à un activiste établi aux États-Unis, qui lui a demandé de céder son fauteuil et de quitter l’enseignement. Un autre gars établi en France, lui a aussi demandé de démissionner. Son image est écornée à jamais. Sa carrière politique et professionnelle est mise entre parenthèses.» 

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