L’affaire de l’exploitation de diamants révélée par Me Moussa Diop lors d’une conférence de presse, en fin de semaine, continue d’alimenter les débats. La réaction de la Société civile ne s’est pas fait attendre. Legs – Africa et le Forum civil exigent la lumière.
« C’est une action posée par un acteur politique qui est candidat à l’élection présidentielle et qui vise également des adversaires politiques et d’autres Sénégalais qui sont dans les affaires. Donc je voudrais juste ramener l’essentiel du combat citoyen que nous menons pour la transparence particulièrement dans la gouvernance des ressources naturelles en Afrique et au Sénégal. Ce que nous pouvons retenir, c’est ce que ce sont des propos assez graves et la seule attente qu’on avait par rapport à ça, c’est que notamment le Procureur qui représente le peuple à ce niveau puisse s’auto-saisir de la question pour situer les responsabilités », dit sur les ondes de RFM, Elimane Haby Kane, président et Directeur exécutif du think tank panafricain Legs-Africa.
« Le Forum civil suit cette question de très près et quand nous allons terminer notre travail, nous donnerons notre position par rapport à la déclaration du ministre des Mines », a dit Birahim Seck, le président du Forum civil.
Pour rappel, Me Moussa Diop a été placé en garde à vue lundi 11 décembre après ses déclarations explosives à propos d’un contrat nébuleux d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal et impliquant le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, notamment.
L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, est poursuivi pour actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions de la République et diffusion de fausses nouvelles.
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