La Commission électorale a fermé son bureau d’enregistrement des candidatures pour la présidentielle prévue le 20 décembre 2023. Les prétendants à la magistrature suprême ont eu un mois pour déposer leur dossier. Au total, ils sont plus d’une vingtaine à avoir postulé avec une dernière journée chargée pour la Céni.
Presque une dizaine de dossiers ont été déposés à la Céni pour cette seule journée de dimanche 8 octobre, mais certains d’entre eux ont été recalés en raison du non-paiement de la caution ou parce qu’il manquait des documents obligatoires.
Au total, selon un premier décompte de notre part, ils seraient donc 24 à avoir été officiellement enregistrés par la Céni. Une majorité de candidats se présentent sous la casquette d’indépendant, comme le président Félix Tshisekedi. Une seule femme parmi les prétendants, Marie-Josée Ifoku déjà candidate il y a cinq ans.
Pas véritablement de surprise : tous les candidats que l’on attendait sont donc bien là, notamment les poids lourds de l’opposition : Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, Matata Ponyo. Reste à savoir s’ils parviendront à s’entendre pour un candidat commun. Sans surprise non plus, le camp de l’ancien président Kabila n’a pas déposé de dossier, il boycotte ce processus.
Selon la loi électorale, la Céni a désormais 15 jours pour publier sa liste provisoire et l’envoyer à la Cour constitutionnelle qui aura aussi 15 jours pour trancher les contentieux et valider la légalité des candidatures. Au plus tard le 8 novembre, on aura donc une idée claire des prétendants. La liste définitive sera, elle, publiée le 18 novembre, à la veille du début de la campagne électorale.
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