Présidentielle à Madagascar: Andry Rajoelina tient son dernier meeting dans un stade plein à craquer

À Madagascar, à quatre jours de l’élection prévue jeudi prochain, Andry Rajoelina, le président sortant, a tenu son dernier meeting dans un stade du nord de la capitale plein à craquer. Après avoir taclé ses opposants, dont le collectif des 10 qui demande l’annulation du scrutin, le candidat orange a vanté son bilan de bâtisseur et promis de faire plus dans le social. 

Ses partisans, tous vêtus d’orange, l’attendaient depuis quatre heures et demie en musique. Andry Rajoelina s’est alors adressé à eux, confiant dans sa victoire. « J’ai sillonné l’ile et j’ai vu le cœur de Madagascar. Il n’aime qu’un seul candidat », a lancé Andry Rajoelina.

Le candidat orange moque ensuite les candidats du collectif opposés au scrutin de jeudi et qui avaient fait un meeting précédemment dans ce même coliseum. « Aujourd’hui, c’est prouvé que l’opposition n’a pas pu remplir cet endroit, alors qu’ils étaient 11 ».

« Le peuple malgache n’acceptera plus le trouble », a-t-il ajouté, faisant allusion aux manifestations répétées dans la capitale. Andry Rajoelina a alors vanté ses réalisations dans les infrastructures et promet d’agir davantage désormais dans le social. « J’ai entendu que vous dépensiez 30 000 ariary pour acheter du pétrole ou des bougies. La semaine prochaine à Tana, je vais distribuer des kits solaires pour éclairer tous les foyers sans électricité », a-t-il assuré. Un équipement qu’il paiera sur ses propres économies, pour, dit-il, permettre aux habitants de la capitale de faire la fête.

« Pas de raison que les élections ne se tiennent pas »

Tous vêtus en orange, les partisans du président sortant sont en tout cas sûrs d’une chose, sa directrice de campagne en tête : l’élection présidentielle sera maintenue. « Pour nous, il n’y a pas de raison pour que les élections ne se tiennent pas jeudi prochain. Ils n’ont pas été capables (les candidats d’opposition, Ndlr) d’apporter des éléments tangibles sur ces soi-disant irrégularité », affirme-t-elle.

Même point de vue du maire d’Antananarivo Naina Andriantsitohaina, venu soutenir « son » candidat. « Il n’y a pas d’autre moyen de trancher que de passer par les urnes » assure-t-il.

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *