Le Rassemblement des Entreprises du Secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (RESTIC) salue et encourage les travailleurs de l’operateur historique SONATEL dans leurs revendications pour le partage équitable des bénéfiques de la société. Dans un communiqué transmis à PressAfrik, ils estiment que cette revendication est « légitime », et en tant que professionnels des TIC ils les soutennent.
Le groupe de télécoms, operateur dans la sous-région dans la téléphonie et internet a enregistré un bénéfice net consolidé de 280 milliards de francs CFA au terme de l’exercice financier 2022. Pour le premier trimestre de cette année 2023 c’est un bénéfice de 82,7 milliards enregistrés, des records historiques même à la bourse d’Abidjan.
Le RESTIC demande à l’operateur de partager les fruits de cette « croissance exceptionnelle » avec les travailleurs afin de booster leur productivité et surtout de revoir à la baisse les tarifs de la téléphonie et de l’internet pour les ménages sénégalais et surtout les PME et PMI pour aider leur croissance et leur relance dans une économie post- covid ou ces petites unités sont fragilisées.
Par ailleurs, avec ces niveaux records de profits, le profit demande l’operateur de téléphonie, jadis détenteur du service public d’augmenter ses investissements dans les zones non ou peu desservies en téléphonie mobile au Sénégal, de financer les startups et jeunes pousses dans les TIC et également de participer activement au déploiement de la 5G dans les zones urbaines du pays.
Selon le RESTIC, l’enjeu « c’est la numérisation et la digitalisation de l’économie qui demande un accès urbain et rural en services de téléphonie et d’internet de qualité à des tarifs raisonnables ». « Il faut créer un écosystème post – service universel dans les TIC. D’ailleurs l’ARTP doit faire le point sur les operateurs d’infrastructures qui doivent accompagner le déploiement des infrastructures de la 5 Génération », demande l’association.
Le RESTIC demande à l’état de partager les objectifs poursuivis par ses administrateurs dans le conseil d’administration de l’operateur historique et encourage aussi l’état à choisir ses administrateurs dans le CA de la Sonatel parmi les professionnels du secteur.
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