Placé sous mandat de dépôt par le juge Mamadou Seck, le journaliste Pape Alé Niang n’a pas duré à la Maison d’arrêt de Rebeuss (MAR). Il a été transféré jeudi à la prison de Sébikotane.
Une décision fustigée par Me Ciré Clédor Ly. Selon lui, il y a une volonté manifeste des autorités judiciaires de « saper la défense du journaliste ». Car, dit-il, les avocats auront des difficultés pour aller jusque là-bas pour pouvoir le rencontrer et s’entretenir avec lui dans le cadre du dossier.
Me Ly craint aussi « l’indisponibilité » d’un véhicule qui puisse convoyer leur client de la prison au bureau du juge d’instruction pour son audition. «Cela risque d’être un problème », prévient la robe noire.
Le journaliste d’investigation est inculpé pour les délits de « divulgation de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie de nature à nuire à la défense nationale, d’appel à la subversion, de recel et de diffusion de documents administratifs estampillés secret et de propagation de fausses nouvelles ».
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