Détenu arrêté depuis le 6 novembre dernier, Pape Alé Niang avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le 9 novembre pour «divulgation d’informations de nature à nuire à la Défense nationale», «recel de documents administratifs et militaires» et «diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques».
Après plusieurs rebondissements et péripéties, il vient de bénéficier d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire.
Le journaliste qui a entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération, avait été hospitalisé dans une clinique. Depuis quelques jours, on savait sa santé déclinante. Son épouse, ses conseils et Ousmane Sonko après lui avoir rendu visite attiraient l’attention des autorités sur le cas du patron de «Dakar Matin».
Les journalistes regroupés au sein de la Coordination des Associations de Presse (CAP) avaient commencé à dérouler un plan d’action de libération de leur confrère. Des conférences de presse et autre marche ont été tenues…
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