Paix et stabilité : ce que la Coalition des centrales syndicales propose aux politiques

A quelques mois de l’élection présidentielle de 2024, le Sénégal est plongé dans une crise politique qui suscite l’inquiétude et le désarroi partout dans le pays, en ville comme en campagne, dans un contexte de restriction des libertés sur fonds d’arrestations massives, de manifestations récurrentes avec saccages des boutiques et lieux de commerce. Les activités économiques sont au ralenti, créant ainsi une situation largement préjudiciable à la stabilité légendaire du pays.

Face à cette situation, la Coalition des centrales syndicales affiliées à la CSI a exprimé sa « vive préoccupation » par rapport aux tensions politiques de plus en plus exacerbées, ainsi que par la montée des prix des produits et denrées de consommation courante. 

La cherté des prix 

Selon les syndicalistes dans un communiqué, l’inflation continue sur les prix des denrées et produits de grande consommation, durant cette période de ramadan et de Carême. S’y ajoutent la rareté et la cherté du sucre. Malgré le déploiement de 1 000 volontaires de la consommation pour le contrôle des prix fixés par l’Etat, certains commerçants refusent toujours d’appliquer les tarifs fixés par le gouvernement. 

Pour y remédier, la Coalition des centrales syndicales sénégalaises affiliées à la CSI exhorte vivement les hommes politiques au « calme et à la sérénité », ainsi qu’au recours urgent au dialogue et à la concertation, pour préserver la paix et la stabilité du Sénégal.

Les syndicalistes recommandent aux acteurs politiques de tout faire pour dérouler un processus électoral « apaisé », et organiser la prochaine élection présidentielle dans la « clarté et la transparence », afin d’éviter des « conflits électoraux inutiles » et exigent du gouvernement « la mise en œuvre effective de mesures durables pour juguler l’inflation, notamment en homologuant les prix des denrées alimentaires partout au Sénégal , la révision de la fiscalité sur les salaires, afin de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs ; le règlement de la dette intérieur due aux entreprises ; la transparence dans la passation des marchés ».

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