L’Iran a démenti les déclarations plutôt optimistes de Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique qui a fait état, samedi 4 mars, d’une série d’accords avec les responsables iraniens plus permettre plus de contrôle du programme nucléaire iranien.
Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique a démenti tout accord sur l’installation de nouvelles caméras dans les sites nucléaires iraniens, comme l’a affirmé Rafael Grossi après sa visite à Téhéran. « Cette question n’a pas été discutée », a déclaré Behrouz Kamalvandi. Il a également affirmé qu’il n’était pas question que les inspecteurs de l’agence onusienne puisse interroger les scientifiques nucléaires du pays.
Douche froide
Autre démenti, Behrouz Kamalvandi a affirmé que la question de la visite de trois sites où des particules d’uranium hautement enrichi avaient été trouvés n’avait pas été discutée. Il a simplement reconnu que l’Iran avait donné son accord pour faire passer le nombre des inspections dans le site de Fordo de 8 à 11 et cela parce que l’Iran a augmenté son niveau d’enrichissement de 20 à 60%
C’est donc une douche froide après les déclarations plutôt optimistes de Rafael Grossi. Ce qui aura certainement des effets négatifs sur la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA qui aura lieu la semaine prochaine à Vienne.
Bras de fer
Téhéran continue son bras de fer et refuse de limiter son programme nucléaire tant que les États-Unis n’auront pas levé toutes les sanctions économiques imposées ces dernières années contre le pays.
Partager