Le Nigeria se prépare à élire ses gouverneurs le 11 mars, alors que la commission électorale (Inec) est toujours sous le feu des critiques pour sa gestion catastrophique de la présidentielle qui s’est tenue le 25 février et a conduit Bola Tinubu au pouvoir. Ce samedi, l’Inec a pourtant confirmé que les mêmes machines électroniques seront utilisées lors du prochain scrutin.
L’Inec dit avoir « tiré les leçons » de la présidentielle. Pourtant, malgré de nombreux problèmes techniques, les machines électroniques utilisées pour l’identification des électeurs, vont de nouveau être déployées pour l’élection des gouverneurs.
C’est ce qu’a annoncé le président de la commission Mahmood Yakubu, lors d’une rencontre avec les représentants des agents électoraux ce samedi : « Depuis la semaine dernière, nous avons intensifié l’examen de la technologie pour nous assurer que les problèmes que nous avons rencontrés, notamment dans le téléchargement des résultats, soient rectifiés », a-t-il déclaré.
En revanche, Mahmood Yakubu ne s’est pas engagé cette fois à publier les résultats en temps réel – une promesse que l’Inec n’a pas réussi à tenir durant la présidentielle.
Une semaine après ce scrutin, seul 90% des résultats ont été téléchargés sur le site dédié – alors qu’ils auraient dû être transmis directement depuis le terrain, dans les heures qui ont suivi le vote.
Mahmood Yakubu a également demandé à ce que tout personnel qui se serait montré défaillant durant le scrutin présidentiel soit l’objet d’une action disciplinaire et soit écarté de l’organisation du prochain vote.
Jeudi, la justice nigériane a autorisé les deux candidats déçus, Atiku Abubakar du PDP et Peter Obi du Parti travailliste, à inspecter le matériel électoral utilisé durant la présidentielle.
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