Au moins 130 personnes ont été tuées et plus de 100 personnes ont été blessées dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée de l’ouest du Népal, ont rapporté samedi matin des responsables locaux.
Des dizaines de maisons de briques et de terres se sont écroulées, des immeubles en béton ont été éventrés par les fortes secousses qui ont frappé cette région montagneuse de l’ouest du Népal vers minuit vendredi soir, rapporte notre correspondant régional, Sébastien Farcis.
L’épicentre du premier et plus fort séisme de 5,6 sur l’échelle de Richter se situait près de la ville de Jumla, à 300 km à vol d’oiseau de la capitale, Katmandou, non loin de la frontière avec le Tibet. Il a été mesuré à une profondeur de 18 km selon l’Institut américain d’études géologiques USGS. Une réplique plus légère, mais moins profonde, a eu lieu quelques heures après juste à côté. Les secousses ont été ressenties jusqu’à New Delhi, à environ 700 km de là.
Les forces de sécurité ont été déployées, mais ces régions himalayennes sont particulièrement isolées, et certaines routes d’accès sont bloquées par des débris, ce qui rend encore difficile l’arrivée de secours, et même l’estimation de tous les dégâts et du nombre de victimes. Le bilan des victimes continue à évoluer. « Nous disposons d’informations faisant état de dégâts humains et matériels dans deux districts à cause du séisme » où « les forces de sécurité ont été mobilisées pour les opérations de secours », a déclaré Nararyan Prasad Bhattarai, porte-parole du ministère de l’Intérieur. « L’isolement des districts rend difficile la transmission des informations », déclarait à l’AFP ce samedi matin Gopal Chandra Bhattarai, porte-parole de la police de la province de Karnali, où au moins deux districts ont été touchés par le séisme.
Le Premier ministre Pushpa Kamal est arrivé dans la zone ce samedi matin, pour montrer son soutien. Il a exprimé « sa profonde tristesse pour les dommages humains et physiques causés par le tremblement de terre ».
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