Migrants: l’île de Lampedusa sous la loupe des réseaux sociaux

En quelques jours, la vague d’arrivées de migrants qu’a connue la petite île italienne de Lampedusa a déchainé les passions : symbole d’une « submersion migratoire » pour l’extrême droite européenne, cet épisode est venu aussi rappeler l’urgence à trouver des solutions pour les candidats à l’exil qui attendent dans des conditions inhumaines de l’autre côté de la Méditerranée. Quels sont les éléments permettant d’expliquer cet afflux massif survenu entre le 12 et le 13 septembre dernier ? Au-delà des prises de positions politiques, voire des messages de propagande, RFI a tenté de remonter le fil sur les réseaux.

En règle générale, le mois de septembre reste une période favorable aux traversées en Méditerranée centrale. Les vagues ne sont pas trop hautes, et les vents dominants n’empêchent pas les embarcations de prendre la mer. Ceci étant, toute la région a été touchée, à divers degrés, par la tempête méditerranéenne Daniel.

Selon les experts consultés par RFI, « face à des conditions météorologiques défavorables, de nombreux migrants se sont retrouvés bloqués et ont dû attendre une amélioration. Dès que la fenêtre météo s’est présentée, on a assisté à des tentatives et les naufrages ont été très nombreux. »

Plus de 2 000 personnes ont trouvé la mort cette année sur les routes maritimes d’émigration de Méditerranée centrale, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *