Mali: l’ex-Premier ministre Moussa Mara appelle à s’unir pour «sauver la transition et le pays»

Au Mali, l’ex-Premier ministre Moussa Mara (2014-2015) appelle à se « réunir autour des autorités de la transition […] et à obtenir que la transition s’achève de manière heureuse ». Il estime en effet qu’il faut « les aider à faire face à un certain nombre de défis majeurs qui menacent la réussite de la transition ».

Au Mali, Moussa Mara appelle tous ses concitoyens à s’unir pour « sauver la transition et le pays ». Dans un communiqué samedi 6 janvier, et lors d’une conférence de presse le lendemain à Bamako, l’ancien Premier ministre malien a exprimé son inquiétude et dénoncé ceux qui, « attendent tranquillement que la transition s’écroule ».

Il estime au contraire, au micro de Claire Fages, qu’il faut aider la junte malienne à surmonter les défis qu’elle rencontre : « Ce que nous avons à faire, c’est de nous réunir autour des autorités de la transition, les aider à faire face à un certain nombre de défis majeurs qui menacent la réussite de la transition, et à obtenir que la transition s’achève de manière heureuse. »

« Le premier défi, c’est le défi du dialogue inter-malien »
Il estime : « Le premier défi, c’est le défi du dialogue inter-malien, nous voulons un dialogue qui associe toutes les personnes impliquées sur les questions du Nord, notamment la CMA [Coordination des mouvements de l’Azawad, une alliance de groupes rebelles, NDLR]. Le deuxième, c’est le défi des délestages, peut-être la menace la plus immédiate contre la transition aujourd’hui. Je pense que nous devons venir autour des autorités pour faire face à cette question. Nous devons travailler à faire des efforts, y compris des restructurations budgétaires, pour que l’essentiel puisse être sauvé. »

Enfin, Moussa Mara conclut : « Il faut que nous travaillions avec les autorités pour que, politiquement, on puisse leur faire comprendre que c’est dans leur intérêt, dans notre intérêt à nous tous, qu’on laisse la liberté d’opinion s’exprimer. Et travailler avec les autorités pour fixer un chronogramme convenu entre les Maliens sur le retour à l’ordre constitutionnel. »

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