La bataille de Kidal se poursuit, ce dimanche 12 novembre. Des tirs à l’arme lourde ont été entendus, à une vingtaine de kilomètres de la ville. L’armée malienne, avec un appui important des mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner, a engagé une bataille contre les rebelles de la coalition dénommée CSP-PSD pour le contrôle de Kidal. Ces derniers occupent la ville depuis 2012, ville qu’a quittée la Minusma, le 31 octobre dernier.
Les combats ont repris, ce dimanche 12 novembre, non loin de la localité de Kidal. Ce sont essentiellement des armes lourdes qui sont utilisées, notamment « des tirs de roquettes », précisent nos sources.
Cependant, comparés à ceux de samedi, les affrontements actuels sont moins intenses. Selon un observateur, l’armée malienne, fortement aidée par les mercenaires du groupe paramilitaire Wagner, tente toujours de se frayer un chemin. L’armée malienne affirme avoir enregistré des avancées « très significatives visant à restaurer l’intégrité territoriale ».
Selon les témoins, une frappe aérienne à l’aide de drone opéré par l’armée malienne a tué trois personnes vers la ville de Kidal. Peu avant, les troupes régulières en alliance avec les mercenaires de la société russe Wagner ont tiré non loin de Kidal des obus vers les positions des rebelles. Il y a eu près de sept tirs.
De leur côté, les rebelles, très mobiles, sont familiers du relief où se déroulent les hostilités. On s’attendait à une journée de dimanche décisive pour la suite des opérations, mais selon un communiqué des groupes rebelles, « les troupes maliennes et la milice Wagner sont tombées dans un piège et sont encerclées ». Les rebelles contrôlent toujours la ville de Kidal, mais les affrontements devraient se poursuivre. Dans les rangs de l’armée, on ne cache pas que prendre le contrôle de Kidal est une priorité. Côté rebelles, l’objectif est de mettre toutes les forces dans la balance pour repousser l’ennemi. Depuis 11 ans, la ville est dirigée par les rebelles.
En attendant, les populations civiles continuent de quitter Kidal où les lignes téléphoniques sont interrompues. De rares personnes utilisent le téléphone satellitaire.
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