Sommet sur la souveraineté alimentaire : Macky Sall appelle  »l’Afrique à apprendre à se nourrir elle même »

Le président de la République Macky Sall a déclaré que la souveraineté alimentaire est devenue une urgence de première nécessité. Selon lui, l’Afrique doit apprendre à se nourrir elle même. Il se prononçait ce mercredi lors de l’ouverture du sommet sur l’alimentation en Afrique (Dakar 2) au Centre International de Conférence Abdou DIOUF (CICAD) de Diamniadio.

Seize chefs d’Etat et de gouvernement sont présents à l’ouverture de ce sommet qui se tient au Centre international de conférences de Diamniadio, sur le thème : « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience ».

Dans son allocution, le chef d’Etat sénégalais Macky Sall a déclaré qu’:  »Après Dakar 1 en octobre 2015, le Sénégal se réjouit d’accueillir à nouveau ce sommet Dakar 2 sur la souveraineté alimentaire. Cette priorité est devenue une urgence de première nécessité. Alors que nos pays subissent de plein fouet, l’effet combiné du changement climatique, de la pandémie et d’une guerre majeure. Les chiffres parlent d’eux mêmes ».

Poursuivant, il a ajouté que :  »Selon le rapport mondial sur la crise alimentaire en 2022, jusqu’à 205 millions de personnes à travers le monde pourraient faire face à l’insécurité alimentaire. S’y ajoute la pénurie d’engrais et la hausse des prix qui plonge la production agricole. Cette crise sans précédant nous édifie sur l’urgence pour notre continent de mettre fin à sa dépendance alimentaire vis à vis de l’extérieur. L’Afrique doit apprendre à se nourrir elle même et à continuer a donné la nourrir au monde ».

Selon Macky Sall, l’Afrique a le potentiel.  »Nous sommes 1,4 milliard d’habitants sur plus de 30 millions de km2 avec plus de 60% des terres arables non exploités de la planète », dit-il.

 »C’est d’ailleurs tout le paradoxe d’un continent qui continue d’importer l’essentiel de ses produits alimentaires », note le Président de l’Union Africain en exercice.

Par ailleurs, il a rappelé la déclaration de Mapouto en juillet 2003.  »Cette déclaration nous rappelle que pour transformer notre potentiel en réalité, il nous faut allouer au moins 10% de notre budget national au secteur agricole ».

Donnant à titre d’exemple le Sénégal, Macky a noté que  »la part des investissements agricole dans le budget s’élève à 12%. De plus en 2 ans, nous avons augmenté de 75% le financement de la campagne agricole d’hivernage ».

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