MAC de Ziguinchor : la grève de la faim des 118 détenus attire l’attention du mouvement Vision citoyen qui promet de rencontrer les autorités judiciaires

Le mouvement Vision citoyen dénonce les longues détentions à la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor où plusieurs détenus ont entamé une grève de la faim. Selon le coordinateur national dudit mouvement Madia Diop Sané,  ils comptent entrer en contact avec les autorités judiciaires pour trouver une solution à cette grève des détenus.

« Depuis hier, ils nous ont appelé pour nous alerter par rapport à la grève de faim qu’ils devraient observer aujourd’hui. Nous étions là-bas. Ils nous ont signifié qu’ils ont démarré la grève de la faim. C’est plus d’une cinquantaine de détenus, 118 selon le maire de Diacounda. Au nouveau de la MAC de Ziguinchor, il y a quasiment 300 détenus. 618 sont en train d’observer une grève. Ça veut dire que la question est lancinante. Ça veut dire que la question revient à tout moment. Ces détenus sont en train d’observer cette grève de la faim pour alerter et dénoncer cet état de fait. C’est-à-dire les longues détentions préventives », martèle Madia Diop Sané, le coordonnateur national du mouvement vision citoyenne.

« Depuis hier, ils nous ont appelé pour nous alerter par rapport à la grève de faim qu’ils devraient observer aujourd’hui. Nous étions là-bas. Ils nous ont signifié qu’ils ont démarré la grève de la faim. C’est plus d’une cinquantaine de détenus, 118 selon le maire de Diacounda. Au nouveau de la MAC de Ziguinchor, il y a quasiment 300 détenus. 618 sont en train d’observer une grève. Ça veut dire que la question est lancinante. Ça veut dire que la question revient à tout moment. Ces détenus sont en train d’observer cette grève de la faim pour alerter et dénoncer cet état de fait. C’est-à-dire les longues détentions préventives », martèle Madia Diop Sané, le coordonnateur national du mouvement vision citoyenne.

Poursuivant ses propos, il ajoute : « Il est temps pour que la justice affecte au niveau de Ziguinchor des magistrats pour faire leur travail. On ne peut pas avoir plus de 300 détenus et peut être plus de 250 et qui sont là, et qui peut être n’ont pas d’enquête approfondie, ou sont dans les longues détentions préventives. Ces détenus nous ont signalé que depuis, mais 2023, il n’y a pas eu de chambre correctionnelle et criminelle. Ce qui est à déplorer. Même pour les appels cela tarde. Nous demandons à la justice de faire son travail. Nous allons d’ici demain, entrer en contact avec les autorités judiciaires pour voir comment arrêter cette grève de la faim ».

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