Des exercices conjoints ont débuté ce vendredi 18 août. Ils doivent se prolonger jusqu’au lundi 21 août. Des manœuvres dans une zone comprise entre la péninsule coréenne, le Japon et l’île de Taïwan, accompagnées de vidéos de propagande.
Dans la vidéo de l’agence russe Tass, on peut voir neuf grands navires en formation et des équipages au garde-à-vous sur le pont, raconte le correspondant de RFI à Pékin, Stéphane Lagarde. Côté chinois, sur le compte WeChat du théâtre de commandement de l’Est de l’Armée populaire de libération, des soldats faisant des pompes sous les vagues déferlantes ou courant sur une plage barrée par des édifices anti-débarquements.
Cette opération ne vise aucune tierce partie et n’a aucun lien avec la situation actuelle au niveau international, a cru bon de préciser, lundi à propos de ces nouveaux exercices sino-russes, le porte-parole du ministère chinois de la Défense. Aucun rapport, mais on y pense très fort.
Pékin et Moscou font front commun face à ce qui est considéré ici comme le « nouvel Otan de l’Asie ». « Les membres de la marine des deux pays ont mené des exercices anti-sous-marins, repoussé une attaque aérienne d’un ennemi fictif et effectué des exercices de sauvetage en mer », précise-t-on du côté du ministère russe de la Défense. Les soldats du théâtre de commandement de l’Est sont « prêts à se battre tout le temps et par tous les temps », martèle la propagande chinoise.
En amont de ces manœuvres, le ministre chinois de la Défense, Li Shangfu, était en Russie cette semaine pour participer à la onzième conférence de Moscou sur la sécurité nationale. Les précédents entraînements conjoints au combat naval sino-russe remontent au 20 juillet dernier en mer du Japon.
Le Japon qui dit avoir dépêché des avions de combat ce vendredi 18 août après que des avions de patrouille russes eurent été repérés entre la mer du Japon et la mer de Chine orientale, a annoncé l’état-major interarmées du pays.
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