Le chef de l’ONU «horrifié» par la frappe israélienne sur une ambulance à Gaza

L’armée israélienne poursuit ce samedi 4 novembre son offensive terrestre dans la bande Gaza. Elle a annoncé vendredi avoir encerclé la ville de Gaza après une semaine de combats au sol et des frappes meurtrières sur le territoire palestinien. Parmi elles, une frappe sur une ambulance à Gaza qui a fait 15 morts et qui a « horrifié » Antonio Gueterres. De son côté, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé à des « pauses humanitaires », refusées par Israël qui exige avant tout « la libération des otages ».

► « Je suis horrifié par l’attaque rapportée à Gaza sur un convoi d’ambulances à l’extérieur de l’hôpital d’al-Shifa. Les images des corps éparpillés dans la rue devant l’hôpital sont déchirantes », a déclaré le secrétaire général Antonio Guterres, dans un communiqué. Plus tôt, l’armée israélienne a confirmé avoir visé une ambulance à l’entrée du plus grand hôpital de Gaza-ville, assurant qu’elle était « utilisée par une cellule terroriste du Hamas ».
 
► Dans un discours très attendu prononcé à la mi-journée vendredi 3 novembre, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a indiqué qu’une « guerre totale » était « réaliste » si Israël continuait à bombarder Gaza. Il a rendu les États-Unis « responsables » de la situation.
 
► Emmanuel Macron a annoncé la tenue d’une conférence humanitaire pour les civils à Gaza le 9 novembre.
 
► Depuis le 7 octobre, plus de 1 400 Israéliens ont été tués, dont 341 soldats, et l’armée israélienne fait état de 240 personnes retenues en otage par le Hamas. 9 227 Palestiniens sont morts à Gaza, dont plus de 3 826 enfants, a indiqué midi le ministère de la Santé sur place.
 
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Amnesty International alerte sur le nombre d’enfants tués ou blessés quotidiennement
 
La maison du chef du bureau politique du Hamas attaquée
 
Le ministère du Hamas chargé des activités de plaidoyer à Gaza a annoncé qu’Israël avait attaqué la maison d’Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, dans la bande de Gaza, selon Haaretz. Le chef du mouvement islamiste ne vit plus dans la bande de Gaza depuis 2019, mais entre la Turquie et le Qatar. On ignore encore si des membres de sa famille se trouvaient dans la maison ciblée par Tsahal.
 
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Les bombardements se poursuivent sur la bande de Gaza

Toujours des bombardements aériens intenses sur Gaza, raconte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. L’armée israélienne poursuit l’offensive terrestre conformément au plan, indique ce samedi matin un porte-parole israélien. Des combats qui se concentrent maintenant dans ce qu’il reste des rues de la ville de Gaza proprement dite. Israël fait également état d’une incursion terrestre au sud de la bande de Gaza et d’un affrontement à l’entrée d’un tunnel avec les hommes du Hamas. Israël réitère son appel à la population civile palestinienne d’évacuer le nord de l’enclave palestinienne et se rendre au sud.

Deux bombes de près d’une tonne larguées sur le camp de Jabaliya, selon le NYT

L’armée israélienne a eu recours à deux bombes de près d’une tonne chacune pour frapper le camp palestinien de Jabaliya, rapporte le New York Times. Les cratères laissés mesuraient dans les 12 mètres. Les frappes mardi et mercredi sur le camp de Jabaliya, le plus grand de la bande de Gaza, avaient fait 195 morts, 777 blessés et 120 disparus sous les décombres, selon le Hamas. Le gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu’au moins 27 personnes avaient été tuées dans une nouvelle frappe israélienne près d’une école de l’ONU dans le camp de réfugiés à Jabaliya, soit le troisième bombardement sur ce camp en trois jours.

Après le discours de Hassan Nasrallah, quelles réactions au Liban ?
Quelques heures après le premier discours du chef du Hezbollah depuis les événements de Gaza le 7 octobre, les réactions des médias et de la classe politique était partagées entre soulagement et déception contenue du fait que Hassan Nasrallah n’ait pas annoncé l’ouverture totale du front libanais face à Israël.

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