La visite en France du Premier ministre Amadou Ba fait grincer des dents au Sénégal

À 15h, Moïse Katumbi et tous ses quatre alliés qui se sont désistés en sa faveur sont arrivés à Sainte-Thérèse, au cœur de la commune populaire de Ndjili, après une dizaine de kilomètres parcourus depuis l’aéroport, accompagnés de la foule. Une démonstration de force pour ses partisans mobilisés, arborant des tee-shirts et des drapeaux à l’effigie de leur candidat : « C’est une mobilisation qui exprime le rejet de notre peuple vis-à-vis de ce pouvoir finissant », résume l’un d’entre eux.

Comme lors de ses précédentes prises de parole, le candidat a critiqué la gouvernance du président sortant, qu’il juge « chaotique » sur fond de scandales de corruption et des promesses non tenues. Que ce soit, selon lui, sur le volet social, économique ou sécuritaire, avec une crise sécuritaire dans l’Est comme dans le Sud-Ouest.

« Je suis Moïse, j’ai reçu de la part de Dieu la mission de sauver le pays »

Sur le podium, Moïse Katumbi harangue la foule en lançant des questions au sujet de Félix Tshisekedi : « Est-ce qu’il a fait baisser le prix de la farine, du sac du riz, le carton de poulet ? A-t-il fait baisser le taux de change du dollar ? Vous a-t-il construit le métro promis à Kinshasa ? A-t-il créé des emplois ? Que des fausses promesses pendant cinq ans. C’est fini. Le 20 décembre, nous devons les chasser du pouvoir. Je suis Moïse, j’ai reçu de la part de Dieu la mission de sauver le pays. »

Moise Katumbi affirme rêver grand pour la capitale Kinshasa, qui compte le plus grand électorat du pays. Il affirme vouloir faire de la mégalopole la plus belle capitale d’Afrique avec des infrastructures modernes.

S’il est élu, l’opposant promet de réduire le train de vie des institutions politiques, en commençant par la présidence. Il a également promis de supprimer le bureau de la première dame et de renoncer à son salaire, s’il parvient à l’emporter face à Félix Tshisekedi. Il propose encore de réduire les émoluments des députés, un sujet qui suscite des polémiques depuis un an.

L’opposant a enfin demandé à ses partisans de ne pas quitter les sites de vote avant l’affichage des résultats afin d’éviter afin de contrer ce qu’il qualifie de « fraude planifiée ».

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