La Tanzanie confirme cinq morts du virus de Marburg dans le pays

La Tanzanie confirme la présence du virus de Marburg sur son sol pour la première fois. Cinq personnes ont déjà été tuées par le virus détecté dans la région de Kagera, dans le nord ouest de la Tanzanie, près de la frontière avec l’Ouganda. Le ministère de la Santé assure que tout est fait pour contenir sa propagation.


La Tanzanie confirme la présence du virus de Marburg sur son sol pour la première fois. Cinq personnes ont déjà été tuées par le virus détecté dans la région de Kagera, dans le nord ouest de la Tanzanie, près de la frontière avec l’Ouganda. Le ministère de la Santé assure que tout est fait pour contenir sa propagation

Les premiers cas suspects ont été signalés la semaine dernière dans les villages de Bulinda et Butayibega. Tous les patients présentaient des symptômes similaires du virus de Marburg: fièvre, vomissement, saignements ou encore insuffisance rénale.

Même famille d’Ebola
L’infection au virus de Marburg a été confirmée par l’analyse des échantillons prélevés par le ministère tanzanien de la Santé. Sur huit patients déclarés atteints, cinq sont décédés. Les trois autres sont actuellement hospitalisés.

Ce virus, apparu en Allemagne dans les années 60, appartient à la même famille qu’Ebola. Il se transmet de la même manière : par contact sanguin ou via d’autres fluides corporels. Son taux de létalité est entre 24 et 88%, selon l’OMS et aucun vaccin, ni traitement ciblé, n’existe pour le moment.

« Garder son calme »
La ministre tanzanienne de la Santé, Ummy Mwalimu, appelle toutefois la population à « garder son calme ». Elle assure que tout est en place pour « contenir la propagation du virus ». 161 cas contacts ont été identifiés et font l’objet d’une surveillance.

L’Ouganda, voisin de la région de Kagera affectée, a indiqué être « en état d’alerte ». De son côté, l’OMS a salué la réaction rapide des autorités tanzaniennes qui contraste avec l’attitude de l’administration du temps de l’ex-président Magufuli. Ce dernier avait nié la présence du Covid-19 dans le pays et refusait de coopérer avec l’organisation mondiale de la santé.

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *