La migration, source de développement socio-économique des pays d’accueil

La recherche d’une vie meilleure est l’une des raisons qui poussent des personnes à migrer. De nos jours, nombreux sont les Africains qui migrent vers l’Europe à la recherche de ce précieux sésame qui est le bien-être financier. Ils se déplacent avec cette conviction de retrouver ce bien être matériel et financier au pays d’accueil. D’une manière ou d’une autre, ils participent au développement socio-économique des pays d’accueil.

Mais, ce aspect est peu pris en compte dans les pays vers lesquels ils se dirigent. Les migrants sont souvent confrontés à des difficultés dans les pays d’accueil. Parfois qualifiés de «voleurs » d’emploi ou de ressources financières.

D’autres emploient des termes en fonction du degré de racisme qu’il y’a dans le pays. Ignorant que ces personnes ont une motivation qui explique leur présence sur le territoire d’accueil, et de surcroît qui participent de façon directe ou indirecte à son développement, et ce, dans tous les domaines.

Sur le plan culturel, les migrants, de par leur présence dans les pays d’accueil, favorisent l’échange des valeurs culturelles. En guise d’exemple, les migrants passionnés de la cuisine qui travaillent dans les restaurants des pays d’accueil, apportent leur grain de sel au menu de ces restaurants, ce qui explique la présence de quelques plats Africains à l’étranger.

Sur le plan social, les migrants contribuent à la stabilité de la densité d’une population. Certains pays sont confrontés à un manque de ressources en raison de leur croissance démographique, tandis que d’autres disposent de ressources suffisantes, mais n’ont qu’une très faible population. La migration des premiers vers les seconds peut se révéler bénéfique pour les deux. Tout récemment, le Canada a révélé ses quotas d’immigration à 500.000 travailleurs par an dès 2025. Une occasion que saisiront les pays en manque de ressources.

Sur le plan économique, ils contribuent à la formation d’un marché mondial ouvert, à l’élargissement des champs du développement des pays d’accueils. Selon des témoignages de quelques ressortissants vivants à l’étranger, ils paient davantage en taxes et impôts que ce qu’ils reçoivent comme primes en service publique. Également, ils contribuent à l’accroissement de la production, car nombreux sont entre eux qui travaillent dans les usines, mais aussi dans le commerce.

Les migrants comme tout être humain ont donc droit à un traitement digne tant dans les pays d’accueil. Ils soutiennent le développement humain et social. Ils participent au développent de leurs quartiers en prenant part aux actions sociales et génèrent de par leur engagement, d’importants flux financiers, commerciaux internationaux et ensuite contribuent aux échanges entre différentes cultures.

                                                          Mabinty TOURE

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