Depuis le 21 mars, une mission d’évaluation et de validation des besoins humanitaires de la commission de la Cédéao est en visite dans le pays. Avec environ 1 900 000 personnes déplacées internes, des écoles et des centres de santé fermés suite aux violences jihadistes, les pays a besoin de soutien pour venir en aide à ses personnes. La mission soumettra son rapport sur cette évaluation et validation des besoins humanitaires pour la prise de mesures pour aider le pays.
« La mission a été sur le terrain et a vu ce qui s’y passe. La situation est complexe et dynamique », explique le Dr Ugbé Sintiki, directrice des affaires humanitaires et sociales à la commission de la Cédéao
Les attaques des groupes armés ont provoqué des déplacements massifs des populations. Les chiffres sont en hausse. Le 31 janvier dernier, le Burkina Faso enregistrait plus d’un million 900 000 déplacés internes, selon le secrétariat permanent du Conseil national de secours et de réhabilitation.
Selon le Dr Sinitiki, la crise humanitaire s’aggrave. « Il y a des besoins en alimentation, eau potable, soins, toilettes, abris etc »
Elle assure néanmoins que le gouvernement du Burkina Faso et ses partenaires font beaucoup d’efforts pour les femmes, les enfants, les populations déplacées internes vulnérables, et l’ensemble des communautés qui les accueillent.
Après cette visite, un rapport suivi de recommandations sera soumis à la commission de la Cédéao et au gouvernement burkinabè. La directrice des affaires humanitaires et sociales a annoncé que la Cédéao « va continuer à rechercher davantage de ressources, avec d’autres partenaires, pour faire face à la situation humanitaire dans le pays ».
Partager