Alors que Joe Biden est en Israël ce mercredi 18 octobre pour soutenir Benyamin Netanhayu, dans le pays des voix s’élèvent pour critiquer le gouvernement.
Dans un camp sécurisé dans le sud d’Israël, des dizaines d’hommes et de femmes s’activent. Vêtus de tee-shirt kaki et bleu, ils rassemblent du matériel pour les soldats stationnés près de la bande de Gaza. Ils procèdent aussi à des évacuations de civils. Ce sont des bénévoles, d’anciens militaires regroupés sous la bannière « frères et sœurs d’armes ». S’ils se mobilisent, c’est que le gouvernement israélien est défaillant, disent-ils.
« Personne n’est là pour apporter des réponses, comme par exemple pour évacuer les gens, explique Johanan Mor, un ancien membre d’une unité d’élite. Le gouvernement n’apporte pas de solutions ! C’est pour ça qu’une organisation comme Frères et sœurs d’armes le fait à sa place. »
L’organisation fondée en janvier dernier a été en première ligne dans les manifestations anti-gouvernementales sur la réforme de la justice. Aujourd’hui, elle a mis ce combat de côté et se mobilise, après les attaques sans précédent du Hamas.
Des attaques qui sonnent comme un échec de la politique sécuritaire d’Israël, selon Eytan Herzl, un des responsables de l’organisation : « C’est un échec, on doit l’admettre. Israël est considéré comme un pays en pointe, expérimenté et on a complètement échoué. Je ne sais pas comment Israël sera demain, le pays sera différent, c’est sûr, ça va changer et j’espère pour le meilleur. »
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