Humex, Actifed, Dolirhume : l’Agence de sécurité du médicament alerte sur les comprimés contre le rhume

Dimanche 22 octobre, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a appelé une nouvelle fois à ne plus utiliser les comprimés anti-rhume, susceptibles de provoquer de rares mais graves effets indésirables comme des infarctus et des AVC.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a alerté de nouveau, dans un communiqué publié dimanche 22 octobre 2023, sur la consommation de comprimés contre le rhume.

Tous les médicaments, appelés vasoconstricteurs, basés sur la molécule pseudoéphédrine et que l’on prend par voie orale sont concernés comme Actifed, Dolirhume, Nurofen, Humex ou encore Rhinadvil.

Des molécules que l’on trouve facilement en pharmacie, sans ordonnance. Mais qui peuvent avoir des effets indésirables rares mais graves. « Des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux peuvent se produire après utilisation de médicaments vasoconstricteurs destinés à soulager les symptômes du rhume. Le risque est très faible mais ces événements peuvent se produire quelles que soient la dose et la durée du traitement », indique l’ANSM.

Risques d’infarctus et d’AVC

« La gravité de ces accidents et la persistance des cas – en dépit des actions déjà mises en place – associées au caractère non indispensable des vasoconstricteurs », conduisent l’agence à déconseiller leur utilisation.

Si elle ne peut pas interdire ni suspendre leur commercialisation, cette dernière demande tout de même aux pharmaciens de ne plus les mettre en avant dans leur officine.

« La surveillance renforcée qui est mise en place en France est maintenue et d’autres mesures restrictives pourraient être prises afin de protéger les patients », précise l’ANSM, ajoutant qu’une procédure est également en cours au niveau européen depuis février 2023 puisque ces médicaments sont également disponibles dans de nombreux autres pays de l’UE.

Quelle alternative pour soigner un rhume ?

En revanche, l’Agence nationale de sécurité du médicament explique que les vasoconstricteurs sous forme de spray pour le nez, ne sont pas concernés. Ils sont, eux, déjà encadrés et seulement disponibles sur ordonnance.

Pour soigner un rhume, ou un simple nez bouché, il existe ainsi d’autres alternatives comme les anti-inflammatoires, le paracétamol et le nettoyage du nez avec des sprays d’eau de mer qu’on peut aussi trouver facilement en pharmacie.

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