Hausse du prix du ciment : La ministre du Commerce donne les raisons

Les problèmes auxquels sont confrontées les cimenteries du Sénégal sont liés en quelque sorte à une inflation généralisée des prix de certains produits sur le marché mondial. Ce qui explique la perturbation dans les productions qui ont un impact direct sur les prix du ciment, explique la ministre sénégalaise du Commerce, Aminata Assome Diatta.

« C’est la même situation du marché international qui frappe les industries de  cimenterie du Sénégal. Elles exportent des produits dont les prix sont très élevés sur le plan international. Et face à cette situation, forcément les coûts de production sont impactés. C’est pourquoi je considère que la demande des acteurs du secteur pour une augmentation sur les prix est justifiée. Nous avions déjà produit une étude et nous avons trouvé que véritablement les cimenteries méritent de bénéficier d’un coup de pouce. N’oublions pas aussi que ce sont des sénégalais qui y travaillent et si ces entreprises ne peuvent plus tourner, elles vont fermer leurs portes et ces personnes qui y travaillent seront envoyées au chômage. Et si ces personnes sont au chômage, ce sont des familles qui sont menacées directement », dit-elle dans un entretien avec Dakaractu. 

Cependant, Aminata Assome Diatta précise qu’aucun acteur du marché ne peut se lever  un bon jour et décider de la hausse des prix des produits. La ministre du commerce souligne que cette décision émane du Conseil national de la consommation d’autant plus que le ciment fait partie des produits homologués par un décret présidentiel. « On ne peut pas se réveiller un bon jour et changer des prix. On a déjà échangé avec les acteurs techniquement et nous menons des études avec les services. Ce qui reste c’est de pousser encore la réflexion dans le cadre du Conseil national de la consommation. Parce que le ciment fait partie des produits qui sont homologués par décret et on ne peut pas se réveiller un bon jour et décider de la hausse du prix. Il faudrait d’abord passer par le Conseil national de la consommation pour voir exactement tous les paramètres qui justifient le choix d’une telle décision ».

Ella a rassuré que cette question sera largement évoquée à la prochaine rencontre du Conseil prévue très prochainement. Et à l’issue de ce conseil, une proposition sera faite au gouvernement pour déterminer les prix exacts qui seront retenus une bonne fois pour toutes». 

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