Les forces israéliennes « étendent » encore ce lundi 20 novembre leurs opérations contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza sur fond de pourparlers visant à libérer des otages entre les mains du mouvement islamiste en échange d’une trêve dans les combats.
■ L’armée israélienne a affirmé dimanche avoir découvert sous l’hôpital al-Chifa, dans la ville de Gaza, un tunnel utilisé selon elle « pour du terrorisme ». L’armée a également publié des images présentées comme venant des caméras de surveillance de l’hôpital montrant, selon elle, des otages enlevés le 7 octobre. Dimanche, le directeur des hôpitaux de Gaza a annoncé l’extraction vers l’Égypte de 31 bébés prématurés de l’hôpital, quasi déserté après l’évacuation la veille de centaines personnes.
■ Le président français s’est inquiété auprès de Benyamin Nétanyahou des « trop nombreuses pertes civiles » à Gaza. Plus tôt, Emmanuel Macron avait annoncé que la France était prête à accueillir des enfants blessés dans ses hôpitaux « si cela est utile et nécessaire ».
■ Il ne reste que des obstacles « mineurs » avant un accord sur les otages, affirme le Qatar. La conclusion d’un accord sur la libération des otages enlevés par le Hamas repose désormais sur des questions pratiques « mineures », a affirmé dimanche le Premier ministre qatarien, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, sans toutefois fournir de calendrier.
■ Le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza a atteint les 13 000 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 5 500 enfants, selon le ministère de la santé du Hamas, au pouvoir dans l’enclave palestinienne. Depuis cette date, plus de 1 200 Israéliens ont été tués. L’armée israélienne fait état de 239 personnes retenues en otage par le mouvement islamiste palestinien.
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L’Iran rejette les accusations d’Israël sur le cargo capturé par les Houthis
L’Iran a rejeté les accusations d’Israël lui faisant porter la responsabilité de la capture d’un cargo par les rebelles Houthis du Yémen en représailles à la guerre menée contre le Hamas dans la bande de Gaza. « Nous avons sans cesse annoncé que les groupes de résistance dans la région représentent leur pays et qu’ils prennent leurs décisions et agissent sur la base des intérêts de leur pays », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, au cours d’une conférence de presse. Il réagissait aux propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a condamné « fermement l’attaque iranienne contre un navire international » ce dimanche 19 novembre en mer Rouge. « De telles accusations sont invalides », a répliqué Nasser Kanani. « Le régime sioniste ne peut accepter qu’il subit une grande défaite en Palestine et veut trouver une justification (…) en accusant la République islamique d’Iran », selon lui.
Guerre Israël-Hamas: «À Gaza, les enfants ne sont en sécurité nulle part»
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