Guerre Israël-Hamas: le Qatar, un acteur clé des négociations autour des otages

Le Qatar négocie la libération d’une dizaine d’otages, « pour moitié des Américains », détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, en échange « d’une trêve humanitaire de trois jours ». C’est en tout cas ce qu’affirme, mercredi 8 novembre, une source proche du mouvement palestinien à nos confrères de l’AFP. Ce qui confirme, une nouvelle fois, le rôle clé mais aussi complexe de la monarchie du Golfe.

Une libération d’otages en échange d’une trêve humanitaire à Gaza : c’est le premier objectif visé par la médiation que serait en train de mener le Qatar actuellement « en coordination avec les États-Unis ». Peu d’informations ont fuité, pour l’instant, compte-tenu de la sensibilité du dossier.

Mais depuis le 7 octobre, l’émirat joue en tout cas un rôle clé de médiateur entre le Hamas et Israël. Doha avait d’ailleurs déjà négocié la libération de quatre otages, dont deux Américaines, il y a un peu plus de quinze jours. Un rôle que le pays entend bien poursuivre mais qui pourrait être « compromis » à cause de « l’extension des attaques israéliennes » sur la bande de Gaza, avait averti la semaine dernière le ministère des Affaires étrangères qatarien.

C’est donc aussi un rôle complexe que joue le Qatar. Officiellement, l’émirat n’entretient pas de relations diplomatiques officielles avec Israël, mais est un partenaire clé des États-Unis, puisque Washington l’avait désigné l’année dernière comme allié majeur non-membre de l’Otan. La monarchie héberge par ailleurs un bureau politique du Hamas, groupe avec lequel il entretient aussi des relations financières.

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