Au Gabon, le président du Centre gabonais des élections (CGE), Michel Stéphane Bonda a pris la parole lundi 17 juillet, au cours d’une conférence de presse, pour apporter des explications sur les modifications à la loi électorale. Des modifications qui ont provoqué une vive contestation de l’opposition le week-end dernier.
Trois scrutins sont prévus le 26 août prochain : présidentiel, législatif et local. Le président du CGE, Michel Stéphane Bonda a expliqué que son institution a notamment proposé que le nombre de représentants des candidats soit limité afin d’éviter l’engorgement dans les bureaux de vote qui sont généralement exigus.
La nouvelle loi n’autorise désormais que deux représentants pour la majorité et l’opposition et un troisième pour les indépendants. Le président du CGE a ajouté que cette modification était également demandée par l’opposition dans son mémorandum pour une transparence électorale, remis à la Cour constitutionnelle en mai 2022. L’objectif final, selon lui, est de faciliter les opérations de vote, a-t-il insisté.
Au sujet de la suppression de l’enveloppe poubelle accolée à l’enveloppe qui sert pour l’électeur à mettre le bulletin de son candidat, Michel Stéphane Bonda précise qu’il « s’agit de décomplexifier l’acte de votation et de rendre fluides les opérations électorales le jour du vote ».
Vendredi dernier, les opposants avaient assiégé le palais du Sénat pour empêcher la promulgation de cette loi modifiée qu’ils considèrent comme un recul démocratique. Ils ont promis de saisir la Cour constitutionnelle pour obtenir son annulation.
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