Le suspense continue dans les coulisses du régime de Diomaye Faye. En effet, la liste des membres du gouvernement reste toujours dans l’ombre, même après la nomination de Ousmane Sonko. Les tractations sont intenses, mais les motivations restent floues. Si certains évoquent la nécessité d’enquêtes de moralité, selon le journaliste Abdoulaye Cissé, d’autres éléments viennent ajouter à la complexité de la situation.
Le « cas Mimi Touré » semble préoccuper le duo Faye-Sonko. Bien qu’elle n’ait pas expressément demandé un poste ministériel, son passé en tant qu’ancienne Première ministre et ancienne présidente d’institution la place en tant que «candidate» à un «poste sénior», pour reprendre Jean Paul Dias. Le président Diomaye aurait même proposé de lui accorder le prestige de ministre d’État, en lui adjoignant soit au ministère des Affaires étrangères, soit à celui de la Justice. Cependant, des obstacles subsistent.
Des rumeurs suggèrent que, face à l’opposition des Pastéfiens qui rejettent les « vétérans », Mimi Touré pourrait être chargée de superviser une commission chargée des réformes envisagées par le régime. Une source qui s’est confié à nos confrères de E-média, évoque également la possibilité de la voir à la tête de la Primature ou du Perchoir de l’Assemblée, en fonction des préférences de Sonko.
Alors que les législatives se profilent à l’horizon, l’incertitude plane quant à la trajectoire politique de Mimi Touré et à la distribution des postes ministériels dans ce nouveau gouvernement.
Partager