États-Unis: la tentative d’assassinat contre Trump met en avant les défaillances du Secret Service

L’ex-président des États-Unis Donald Trump a été victime d’une tentative d’assassinat le samedi 13 juillet lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie. Le candidat est ressorti indemne, avec une légère blessure à l’oreille, mais une personne a été tuée et le tireur présumé a été abattu par les forces de l’ordre. Au cœur des débats, les manquements de la sécurité de Trump et des services secrets.

Comment le tireur a-t-il pu être si près de Donald Trump ? Comment un homme armé est-il arrivé à monter sur le toit d’un bâtiment à une centaine de mètres, à peine, de la scène du meeting ? Ces questions intriguent les médias anglophones, qui cherchent à comprendre comment le Secret Service (l’agence fédérale en charge de protéger les hommes politiques, notamment) n’a pas pu empêcher la tentative d’assassinat de l’ex-président américain.

Plus de 4 000 agents sont formés pour identifier les menaces, établir un périmètre de sécurité et, le cas échéant, pour servir de bouclier à la cible.

Greg Smith, un témoin présent au meeting, affirme à la BBC avoir vu le tireur et averti la sécurité avant la tentative d’attentat. « Nous pouvions clairement voir un fusil. Nous l’avons pointé du doigt, on a dit à la police : « il y a un type sur le toit avec un fusil »… et la police ne savait pas ce qui se passait », raconte-t-il. « Pourquoi n’y a-t-il pas de Secret Service sur tous ces toits ? Ce n’est pas un grand endroit. [C’est] une défaillance de sécurité à 100 %. »

« Incompétence extrême »

Le milliardaire Elon Musk a officiellement affiché son soutien pour le candidat républicain, en lui souhaitant un « prompt rétablissement ». Il fustige la gestion de la situation par le Secret Service : « Incompétence extrême ou alors c’était délibéré », écrit-il dans un tweet, appelant à la démission des responsables de l’agence fédérale.

Le niveau de sécurité autour de Donald Trump venait pourtant d’être renforcé récemment. Après cette attaque, le candidat républicain devrait retrouver la même protection que lorsqu’il était à la Maison-Blanche.

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