Le Président du parti Rewmi est sorti de son silence. Et ce n’est pas pour se projeter sur la présidentielle de 2024 mais plutôt de revenir sur l’après présidentielle de 2019 et également sur le statut de l’opposition largement débattu lors du dialogue national initié par le Président Macky Sall.
« A l’issue des concertations, la classe politique s’est entendue sur 25 points d’accord. Peut-être qu’il y avait deux à trois points de désaccord. Le plus important point de divergence, c’était de désigner le chef de l’opposition. Le président de la République Macky Sall et la majorité ont pensé que le chef de l’opposition devait être celui qui est arrivé deuxième à la Présidentielle de 2019 surtout qu’il a été élu au suffrage universel direct », a soutenu Idrissa Seck, à Thiès, où il présentait ses condoléances suite à la mort du père de Dr. Babacar Diop.
Selon le patron de Rewmi: » les opposants n’étaient pas d’accord avec le président de la République. L’ancien président Abdoulaye Wade a soutenu que le chef de l’opposition devait être issu du Parti démocratique Sénégalais (PDS), parti politique de l’opposition disposant du plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale après la coalition de la majorité présidentielle. Ousmane Sonko a soutenu que ce débat ne l’intéressait guère. Les autres (Khalifa Sall et compagnie) ont salué l’idée du président de la République mais ont dit que ce débat devrait être tranché après la Présidentielle de 2024″, a t-il ajouté.
les opposants ne voulaient pas que je sois le chef
Mais la vérité pour Idrisssa Seck était que « les opposants ne voulaient pas que je sois le chef de l’opposition qui devait bénéficier d’un budget de 2 à 4 milliards de F CFA. » Le statut du chef de l’opposition était donc le point de désaccord principal entre le pouvoir et l’opposition.
« Quand la pandémie de Covid 19 a frappé notre pays, le Président de la République a appelé tous les chefs de partis du pouvoir comme ceux de l’opposition. Le président de la République m’a tendu la main pour faire face à la Covid-19. Sa requête a rencontré mon agrément. J’ai mis de côté mon intérêt personnel pour me mettre au service de la communauté afin de permettre au chef de l’Etat à faire face à la pandémie », s’est encore justifié Idrissa Seck de son ralliement à la mouvance présidentielle.
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