Le tribunal de Dakar qui accueille ce jeudi le procès pour diffamation, injures et faux et usage de faux dans un document administratif, opposant Ousmane Sonko ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang dans l’affaire PRODAC a renforcé ses murs avec l’installation des clôtures électriques. Vendues entre 300.000 et 400.000 FCFA le mètre, ces barrières ont un effet dissuasif. Ces clôtures sont devenues de plus en plus prisées des Sénégalais vivant dans les zones résidentielles.
Mais, le journal L’Observateur fait remarquer dans un reportage qu’il est illégal d’installer ces clôtures sans un panneau d’avertissement et une autorisation.
Face à ces clôtures électriques qui sont de plus en plus visibles dans les quartiers huppés de la capitale sénégalaise, le spécialiste en sécurité, Ndiogou Fall, quant à lui, estime que ces installations ne répondent pas aux normes de construction. «Quand on installe l’électricité dans les résidences, il faut d’abord que les propriétaires se prémunissent de panneaux d’avertissement et d’alerte qui sont indispensables pour prévenir du danger que ces fils auront pour la population. Au cas échéant, il est illégal de les installer», indique, sans détour, l’ancien Inspecteur de la Police sénégalaise.
Qui déclare, cependant, que leur utilisation requiert une autorisation de l’autorité administrative. «Au Sénégal, tout est normé. Il faut que les propriétaires obtiennent une autorisation, soit au niveau du Cadre vie, soit au niveau de la Protection civile.»
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