Dans une finale inédite, l’Espagne a pris le meilleur sur l’Angleterre en s’imposant 1-0. La Roja décroche ainsi sa première Coupe du monde féminine.
Cette finale nous promettait quoiqu’il arrive un vainqueur inédit au Stadium Australia de Sydney puisque ni l’Angleterre ni l’Espagne n’avaient jamais remporté la Coupe du monde féminine. Après les éliminations précoces des principaux favoris dont les États-Unis et l’Allemagne, vainqueurs à elles-seules de six des huit éditions que comptait jusqu’ici la compétition, les Espagnoles et les Anglaises se voyaient offrir une occasion en or d’inscrire leur nom au palmarès de la Coupe du monde. A ce petit jeu, c’est bien la Roja qui a su le mieux saisir sa chance.
Dans un début de match plutôt équilibré, les Anglaises avaient pourtant bien entamé la rencontre. Dès la 4e minute de jeu, Lauren Hemp obligeait la gardienne espagnole à s’employer pour repousser sa frappe dans la surface de réparation avant de frapper la barre transversale d’un tir lointain à la 15e minute.
Salma Paralluelo titulaire, Alexia Putellas sur le banc
Mais les Espagnoles ont ensuite vite repris le fil de la partie en particulier grâce à leur jeune pépite Salma Paralluelo. L’ailière jusqu’ici cantonnée à un rôle de joker de luxe avaient déjà été décisive lors de ses entrées en jeu en quart et en demi-finale, inscrivant à chaque fois un but. Cette fois-ci, le sélectionneur Jorge Vilda avait décidé de la faire démarrer titulaire et de laisser sur le banc de touche la double Ballon d’or Alexia Putellas et bien lui en a pris. Sur son côté gauche, la joueuse du FC Barcelone a fait très mal à la défense anglaise qui a fini par céder sur une frappe croisée de la capitaine espagnole Olga Carmona à la 28e.
Au retour des vestiaires, les changements opérés par la sélectionneuse Sarina Wiegman avec les entrées en jeu de Chloe Kelly et Lauren James vont redonner un peu d’allant aux Lioness qui auront tout de même bien du mal à exister face à la Roja, malgré les efforts de Lauren Hemp intenable sur le front de l’attaque anglaise, mais bien esseulée pour faire la différence.
Les Espagnoles auraient pu enfoncer le clou à la 68e minute sur un penalty litigieux accorée par l’arbitre si la gardienne anglaise Mary Earps n’avait pas détourné le tir de Jennifer Hermoso et redonné un peu d’espoir à son équipe. Ce sera finalement peine perdue, les Anglaises vont pousser sans succès jusqu’à la fin de la rencontre et malgré les treize minutes d’arrêts de jeu accordées par l’arbitre. L’Espagne s’offre ainsi la première Coupe du monde de son histoire pour sa troisième participation à la compétition.
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