Convocation des députés de l’opposition à la Dic: le président de l’Assemblée nationale accusé

Après la convocation de leurs collègues par la Division des investigations criminelles, les députés de l’opposition qui dénoncent un PV à charge du président de l’Assemblée nationale, déclarent qu’ils se feront entendre si le parlement décide de lever leurs immunités parlementaires.

 »Deux parlementaires qui se battent au sein de l’hémicycle, si cela se produit, c’est le règlement intérieur qui doit définir ce qui c’est passé. Ce qui nous a fait mal, c’est le PV fait par le président de l’Assemblée nationale. Il ne faut pas que les gens profitent qu’il y ait bagarre entre hommes et femmes. Ici à l’hémicycle, c’est la parité. Il y’a que des parlementaires. Nous sommes d’accord que l’Assemblée prend des sanctions contre nos collèges et on allait accepter. Mais pour deux députés qui se battent en session, je ne vois pas qu’est ce que la Dic vient chercher dans cette affaire. Hier nous avons écrit au président de l’Assemblée nationale pour dénoncer son PV. S’il ne le retire pas, ou-bien s’il décide de lever l’immunité parlementaire de nos collèges, nous allons nous faire entendre. Ce PV est à charge. Nous savons tous ce qui c’est passé au parlement. C’est quoi un PV c’est relater ce qui c’est passé là-bas », a déclaré Abacar Mbaye député de YAW.

Mieux, soutient l’honorable député,  »Mame Diara Fam était victime ici, Ousmane Sonko c’est battu ici, on a tapé sur Omar Sarr, etc. Pour eux, insulter les gens, ou dire des paroles choquantes à l’opposition, c’est cela qui va nous déstabiliser. Si plait au bon Dieu, ils seront surpris en 2024. Parce que jusque là, ils refusent de croire qu’ils ont étaient gagné aux législatives.

En effet, c’était le jeudi 1er décembre, à l’occasion du vote du budget du ministère de la Justice pour 2023, un député de l’opposition, Massata Samb, a donc giflé Amy Ndiaye. La députée a immédiatement riposté en lui lançant une chaise dessus, avant de tomber par terre. Des membres de la majorité sont alors venus l’aider à se relever. Des parlementaires ont ensuite échangé des coups de poing dans une vaste cohue généralisée.

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