Conseil constitutionnel : Thierno Alassane Sall alerte sur la possible nationalité française de Karim Wade

Le leader de la République des valeurs ( Rv) attire l’attention du Conseil constitutionnel sur la possible double nationalité que détiendrait Karim Meissa Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais ( Pds) à la présidentielle de 2024. Thierno Alassane Sall (Tas) puisque c’est de lui qu’il s’agit, soutient que « Karim Wade serait toujours détenteur de la nationalité française, ce qui est en contradiction avec la Constitution de notre pays »

M. Sall rappelle que : « Notre Loi fondamentale dispose que tout candidat à la magistrature suprême doit exclusivement être de nationalité sénégalaise ». 

Le candidat de la Rv qui a validé ses parrainages au second tour, ne compte pas lâcher l’affaire. Il annonce qu’il va poursuivre ses « investigations », car, selon lui, «  nul ne devrait transiger sur des dispositions explicites de la Constitution ».

D’ailleurs, souligne-t-il, «  C’était déjà le sens de notre opposition à une éventuelle candidature à un troisième mandat du Président Macky Sall ».

Il ajoute que : « Si une fausse controverse a pu être entretenue quant à l’application (au Président Macky Sall) des dispositions de l’article 27 de notre Charte fondamentale, les dispositions de l’article 28 ne comportent aucune dérogation et s’appliquent à tout candidat ».

Considéré comme faisant partie de l’opposition radicale, Tas d’informer que son «  non-participation au dialogue national était un refus d’entrer dans des petits arrangements entre politiciens, qui feraient sauter de nécessaires verrous visant à préserver la République d’individus au passif lourd ». 

Comme pour lancer un message au peuple sénégalais, il déclaré que : « Les républicains et patriotes ne devraient pas détourner le regard sur de possibles  violations de la Constitution, quelles que soient les alliances d’hier. Fermer les yeux sur une violation de dispositions de la Constitution, en raison de l’affiliation politique des intéressés, reviendrait à valider à rebours les velléités des théoriciens du « deuxième » quinquennat pour Macky Sall ». 

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