Au Burkina Faso, après l’interpellation le 24 décembre à Ouagadougou d’Ablassé Ouedraogo, conduit vers une destination inconnue, Le Faso Autrement réagit. Dans un communiqué, la direction du parti exprime son « inquiétude », son « indignation » et demande la libération sans condition de l’ancien ministre des Affaires étrangères burkinabè, qui avait exprimé des critiques en octobre à l’encontre des autorités de transition.
Dans son communiqué, le parti, Le Faso Autrement, décrit les circonstances de ce qu’il qualifie de « kidnapping » du Dr. Ablassé Ouédraogo. « Des hommes armés encagoulés » ont encerclé dimanche 24 décembre dans l’après-midi son domicile de Ouagadougou, à son retour de voyage. « Deux d’entre eux se sont présentés comme étant des éléments de la police nationale et ont exigé que le président Ablassé Ouedraogo les suive, séance tentante, sans aucune formalité ou explication », explique le parti.
La direction du Faso Autrement exprime « son inquiétude et son indignation » face à cette situation, car personne, y compris son avocat, n’a pu lui parler et ne sait où il se trouve. La direction du parti appelle les autorités de la transition à tout mettre en œuvre pour préserver la « dignité et l’intégrité physique » d’Ablassé Ouedraogo.
Le parti appelle tous les burkinabè « épris de paix et de justice » à se mobiliser pour obtenir la libération immédiate et sans condition de l’ancien chef de la diplomatie burkinabè et ex-directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
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