Au Burkina Faso, l’état-major des armées annonce que 53 combattants, dont 17 militaires et 36 VDP, ont perdu la vie lors d’une attaque de jihadistes présumés dans la région du nord lundi matin à l’aube.
L’unité attaquée fait partie du 12e régiment d’infanterie commando, dont le camp se situe à Ouahigouya, dans la province du Yatenga. C’est à une vingtaine de kilomètres au nord de leur base, dans la localité de Koumbri précisément, que les soldats ont été attaqués. Ils ont été pris entre des « tirs de harcèlement » et « d’intenses combats » racontent les autorités burkinabè. En plus des 53 morts, il y a eu une trentaine de blessés dans les rangs de l’armée. Ils ont été évacués et pris en charge.
L’opération dans laquelle les soldats étaient engagés à Koumbri a été décrite comme une offensive « audacieuse ». Une action de « reconquête » ajoute l’état-major général des armées. Il s’agissait en fait de sécuriser la localité et ses environs, une zone sous contrôle des groupes terroristes. Et de permettre le retour des populations déplacées. « Aucune possibilité d’en sortir ni d’y rentrer, confirme un ressortissant de la région, ils empêchent mes parents de rejoindre Ouahigouy. »
L’attaque n’a pas été revendiquée par les assaillants ni attribuée à un groupe précis pour l’heure. Mais selon l’armée, « plusieurs dizaines de terroristes » en fuite ont été neutralisés, leur matériel détruit. Et des opérations de riposte sont toujours en cours dans la zone.
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