Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication des télécommunications et de l’économie numérique a demandé aux organisations de presse dont le CAP (Coordination des associations de presse) de « faire attention » dans leur combat pour la libération de Pape Alé Niang, journaliste d’investigation mis en prison pour notamment divulgation d’informations classées « secret défense ». Il estime que ce n’est pas tout combat d’un journaliste qui doit engager toute la corporation.
« Est-ce que pour des raisons d’opinions politiques ou de penchant pour un camp ou pour un autre, cela devrait permettre de faire des dérives? », s’est d’emblée interrogé le ministre de la Justice sur la Rfm, selon qui, « la liberté d’expression est encadrée et limitée par des exceptions prévues par la loi et les règlements dont le secret défense ».
De ce fait, le ministre a interpellé les organisations de presse comme la CAP en leur demandant de faire attention. « Ce n’est pas tout combat d’un journaliste qui est le combat de la corporation « .
Directeur de « Dakar Matin », Pape Alé Niang a été inculpé, entre autres, de « diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ». Il a été placé sous mandat de dépôt mercredi après trois jours de garde à vue au commissariat central de Dakar.
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