Les familles de Fulbert Samb et de Didier ont tenu un point de presse aujourd’hui au siège de Amnesty international. Les proches des deux militaires sont très remontés à propos de la dernière déclaration de l’ancien ministre et garde des Sceaux Ismail Madior Fall sur la question. Ils veulent qu’un procès soit tenu au plus vite possible pour éclairer leur lanterne. Ces derniers déplorent le mutisme des autorités étatiques et militaires face à leur souffrance permanente.
« Depuis la disparition de nos frères nous sommes restés sans aucune information venant de l’Etat. Ni la Dirpa, ni le Haut commandant de la gendarmerie ni la présidence. Nous avons eu droit à un communiqué laconique du procureur de la République qui a ouvert une instruction qu’aucun sénégalais ne sait ce qui est à l’intérieur de cette instruction » a déclaré Alain Diedhiou, secrétaire aux relations avec les organisations de droit de l’homme et des associations de masses du comité de gestion de crise des ressortissants des îles de la Casamance.
A en croire M. Diedhiou, la famille est dans un désarroi total depuis le départ de leurs deux fils « vous savez tous que Madame Didier Badji est partie. Parce qu’elle n’a pas pu encaisser cette souffrance. Aujourd’hui ces enfants se retrouvent sans père et mère».
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