Abdou Karim Fofana : « les efforts de l’Etat ont permis d’arriver à la stabilisation des prix de certains produits »

Le ministre du Commerce, de la consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana a soutenu que « les efforts consentis par l’Etat ont permis d’arriver à la stabilisation des prix de certains produits, notamment ceux qui sont restés sous le régime de l’administration des prix ». 

« Les efforts consentis par l’Etat ont permis d’arriver à la stabilisation des prix de certains produits, notamment ceux qui sont restés sous le régime de l’administration des prix », a dit M. Fofana qui s’exprimait lors du vote de son budget 2024 à l’Assemblée nationale où il a été interpellé par les députés sur la cherté des prix.

« Le vrai combat au sujet du riz brisé ordinaire, c’est moins son prix que l’approvisionnement sur le marché international, si bien qu’il n’est pas exclu que certains pays n’arriveront pas à y accéder d’ici à la fin de l’année. Si aujourd’hui, il est possible d’avoir le kilogramme de ce riz qui est consommé par 80% des Sénégalais à 325 FCFA, à Dakar et un peu plus dans les autres régions à cause du différentiel transport, c’est parce que l’Etat a fait plus d’efforts que d’autres pays dans ce sens », a rassuré Abdou Karim Fofana. 

Sur la question relative aux contrôles, le ministre a fait noter qu’avec la loi sur la libéralisation intervenue en 1994, le département a connu un déficit d’effectifs pour réaliser le contrôle de façon effective. « Si aujourd’hui, il est possible d’avoir le kilogramme du riz brisé qui est consommé par 80% des Sénégalais à 325 FCFA, à Dakar et un peu plus dans les autres régions à cause du différentiel transport, c’est parce que l’Etat a fait plus d’efforts que d’autres pays dans ce sens ». 

Ainsi, a poursuivi le ministre et porte-parole du gouvernement, il n’y a que 60 agents du contrôle économique pour couvrir toute la région de Dakar qui compte environ 30 000 commerces selon les estimations, soit un agent pour 500 commerces et une visite toutes les 5 semaines. « Avec les volontaires de la consommation, il est possible d’arriver à un agent pour 50 commerces, soit en moyenne un contrôle par semaine pour l’évolution de la qualité du service », a-t-il souligné. 

Par rapport aux marchés et aux magasins de stockage, Abdou Karim Fofana est du même avis que les députés sur la nécessité de renforcer les moyens du Département pour prendre en charge la problématique du stockage des produits agricoles et de la modernisation des marchés. Il a précisé que, pour la phase pilote, la cartographie est disponible et les études réalisées font état de 105 centres de stockage nécessaires pour couvrir toutes les régions du pays, mais le processus est ralenti dans cette période d’inflation où la priorité reste le pouvoir d’achat des populations.

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *