A Thiès, Abdourahmane Diouf promet plus de soutien aux centres de recherche et d’essai (Cre)

Cette cérémonie pour fêter le 60e anniversaire de son indépendance coïncide avec la date du changement de régime qu’a connu la Gambie le 18 février 2017, lorsque Adama Barrow a prêté serme,t dans le pays, mettant fin à 22 années de dictature. Le président a été réélu en décembre 2021 pour un deuxième mandat sur la promesse du développement de la Gambie.

La liberté d’expression, la liberté d’association et la paix dans le pays sont cités parmi les principales avancées de l’ère Adama Barrow. Après deux décennies de dictature sous Yahya Jammeh, les Gambiens n’ont plus peur de s’exprimer dans l’espace public, estime le directeur du musée national de Banjul, Hassoum Ceesay.

Lutte contre la corruption
Sont cités aussi les progrès réalisés du côté des infrastructures : la construction de routes, mais surtout du pont Sénégambie qui, depuis janvier 2019, facilite la circulation entre le Sénégal et son voisin enclavé.

Le gros point noir reste à l’unanimité la lutte contre la corruption, le manque de transparence dans la gestion des ressources publiques, mais aussi l’absence de poursuites. Le pays est classé 96e sur 180 en termes d’indice de perception de la corruption.

Enfin, l’absence d’opportunités économiques est aussi pointée du doigt. Le secteur touristique a été durement touché depuis la crise du Covid-19, ne reste que l’agriculture et des milliers de jeunes qui tentent d’émigrer clandestinement en direction des îles Canaries, faute de réelles opportunités et de travail dans leur pays.

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