La 54ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale s’est clôturée, le 16 janvier, à Brazzaville. Les représentants des différents États présents ont condamné les exactions perpétrées par les groupes rebelles à l’est de la RDC.
Dans leur déclaration adoptée et lue en présence de la presse par Vincente Muanda, ambassadeur d’Angola au Congo-Brazzaville, les membres du Comité consultatif permanent des Nations unies ont notamment appelé à la cessation immédiate de toute forme de violences, de toute activité militaire par tout groupe armé présentant une menace pour la République démocratique du Congo (RDC).
En fin de réunion, Samy Adubango Awotho, vice-ministre des Affaires étrangères de la RDC, a dit saluer la dernière résolution de l’ONU visant à l’établissement de la paix dans la région.
« On a eu cette chance d’aller au-delà de ce qu’on a toujours dit. On avait l’habitude d’insister pour que le Rwanda soit cité nommément. Cette résolution [de l’ONU] nous donne l’avantage sur le reste. C’est maintenant à la RDC et ses voisins de l’accompagner vers la direction de la paix », a-t-il déclaré.
Clôturant les travaux, Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères, a invité tous les acteurs à trouver une solution durable.
« Battons en brèche l’affligeant paradoxe d’une région ultra-riche mais, hélas ! dont les populations sont souvent si malheureuses », a-t-il lancé.
À l’issue de cette réunion ministérielle de 24 heures, Jean-Claude Gakosso a promis qu’au cours de son mandat à la tête du Comité consultatif permanent des Nations unies, le Congo œuvrera pour la prospérité et la stabilité de la sous-région.
Partager