Vingt-trois (23) mesures ont été prises hier lundi, au sortir de conseil interministériel, tenu d’urgence, après l’accident tragique survenu à Sikilo, dans le département de Kaffrine faisant 40 morts et 100 blessés. Sur la longue liste du Premier ministre, aucune mesure pour lutter contre « la corruption routière » n’y figure. Le constat a été fait par le mouvement GFrapp France Dégage, dans un communiqué.
« La corruption est ce cancer qui empêche aussi la sécurité routière », a rappelé Guy Marius Sagna et ses camarades qui s’étonnent de « l’absence dans ces mesures de la lutte contre la corruption routière (achat de permis de conduire, achat de visite technique, corruption de certains agents de la circulation…) ». Des pratiques que ces activistes jugent est nécessaire « d’éradiquer pour éviter que tous les efforts soient vains ».
Le Frapp « estime lourd pour les transporteurs d’avoir à quitter toutes les localités du Sénégal pour venir effectuer leur visite technique – même gratuite – à Dakar comme le dit la mesure 6 ». S’agissant de la mesure 11, l’organisation considère que l’Etat aurait pu aller plus loin en ordonnant « le démantèlement des places assises ajoutées aux véhicules de transport d’origine ».
Enfin, le Frapp a salué « certaines mesures qui si elles sont appliquées renforceront davantage la sécurité routière ».
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